C'est un peu ce qui se passe avec certains centres  ils se réservent le droit de favoriser un certain type de clientèle. Alors ceux qui ne cadrent pas, on leurs fait savoir d'aller voir ailleurs.

Jean

Patnat a écrit:

Les naturistes ne sont pas toujours aussi sociables qu'on le penserait!

Ce fait est d'abord et avant tout occidental, dans toutes les couches de la société occidentale. Les naturistes, qui en font partie, suivent le mouvement. L'individualisme prend plusieurs formes. Celui qui est actuel en est un à la mode, qui est celui de croire qu'on a plus besoin de personne nulle part dans la vie, d'être centré sur son petit soi. L'individualisme d'aujourd'hui c'est l'indifférence. C'est d'être seul parmi une foule, il n'y a pas plus seul.

Ôsoleil a écrit:

C'est devenu très sectarisé je trouve le naturisme, l'esprit communautaire fout le camp

Ça dépend quel communautarisme et dans quel esprit. Il y a eu plusieurs formes de communautarisme, naturiste ou pas. Les communauté des années 60-70 étaient neuves. Elles étaient donc fraiches et ouvertes. Elles ont vieilli. Toute entreprise humaine, tout groupe humain - peu importe son nom - a son propre vieillissement, indépendamment des membres et de l'esprit qui y cogitait au début. Les groupes de tous-nus n'y échappent pas. En suivant l'ère ou en y résistant, il y a des communautarismes qui sont devenus étouffant, sectaires, fermés, dogmatique. Elles ont remplacé le dogme religieux qui dispensait aux gens le droit de réfléchir. ''C'est comme ça'' et on ne remet plus rien en question.

C'est comme ça dans les fédérations naturistes, entr'autres, et quand on leur en parle, ils n'y voient rien, et on est vite excommunié au purgatoire du paradis naturiste.:tsktsk:

Un parallèle intéressant peut être fait avec les idées sociales et politiques des sociétés occidentales. Elles sont sclérosées, figées, dogmatiques et paradoxalement mélancoliques des années d'ouvertures (années 60-70), quand elles étaient fraîches et pleine d'espérances.

Pour les plus jeunes dont je suis, et qui n'ont pas connu cet état des choses, on peut le ressentir en lisant entre les lignes, quelques fois. Pour ceux qui ne le ressentent pas, ben ils sont de leurs temps.