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| | Sadisme/Erotisme au cinéma | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Sadisme/Erotisme au cinéma Dim 5 Déc 2010 - 11:50 | |
| @ Osoleil : - 0soleil a écrit:
- Bienvenu parmis nous nu-ance!
(.....)
C'est tiré de quel film ton avatar? Voici la fiche filmographique du film Ai Nu, esclave de l'amour (1972), d'où j'ai puisé mon avatar qui représente un vieillard lubrique avec une belle jeune vierge ! Voici l'affiche : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Réalisateur : Chu Yuan Producteur : Runme Shaw Chorégraphe : Simon Chui Yee Ang Scénariste : Chiu Kang Chien Autres titres : Intimate Confessions Of A Chinese Courtesan (Titre HK) 愛奴 (Titre HK) Ainu (Titre HK) Pays : Hong Kong Studio : Shaw Brothers Genre : Drame / Erotique Durée : 86 min. Vidéo : Couleur Audio : Parlant (Mandarin) Casting : Lily Ho Li Li [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ai Nu Betty Pei Dee Yueh Hua Tung Lam Goo Man Chung Man Chung San Chan Shen Fan Mei Sheng Fang Mien Cheung Hei Résumé : La jeune paysanne Ai Nu (Lily Ho Li Li) est kidnappée et vendue à Lady Chun Yi (Betty Ting Pei), la maquerelle de la "Maison des plaisirs". La rébellion de la donzelle impressionne la maîtresse des lieux qui ne tarde pas à la dompter dans une cellule à coups de tortures sanglantes et sexuelles. Le dos fouetté jusqu'au sang, Ai Nu se fait tour à tour violer par la madame "Claude chinoise" lesbienne et par quatre notables friqués de la ville. Après l'échec de sa tentative d'évasion avec la complicité d'un serviteur muet (qui se fait arracher la cervelle par Lady Chun), la petite Lily se résigne à jurer loyauté à la loi de sa ravisseuse. Deux années passent. Chun Yi, éperdument amoureuse de son amante Ai Nu, lui enseigne les arts martiaux au grand dam de Bao Wu, bras droit amoureux éconduit par la chef. Ai Nu concocte discrètement sa vendetta et commence par assassiner l'un des notables violeurs. Dès lors, les crimes se succèdent étrangement. Est-ce Bao Wu, rival et ennemi juré de Ai Nu qui tue d'innocentes victimes pour la faire inculper? Ai Nu, devenue prostituée de luxe, est-elle la meurtrière des clients du bordel? Le jeune policier Ji (Yueh Hua) mène l'enquête à ses propres risques et périls parce que les noms des grandes personnalités officielles aux mains sales sont impliquées dans cette affaire sordide... Critique : Intimate Confessions Of A Chinese Courtesean est un curieux mélange de film d'arts martiaux, tels que Chu Yuan les affectionne, et de film d'exploitation érotique, à l'époque très en vogue dans le monde entier. Du premier genre, il adopte les figures emblématiques (chevaliers, épéistes, brigands, forces de la loi...), les sujets (vengeance, trahison...) et les chorégraphies survoltées. Du second, il emprunte les thèmes sulfureux -... Critiques Express : Ai Nu, esclave de l'amour (1972) Danger! Sexe, mensonges et meurtres sont les ingrédients de ce film atypique, un mélange de genre entre le film de sabre "wu xia pian", le drame érotique et le film gore. A noter un certain parallèle avec le thriller psycho-érotico-sanguinaire Basic Instinct de Paul Verhoeven avec Sharon Stone en Ainu moderne. Le titre original Ainu également le nom de l'héroïne signifie "Esclave de l'amour" qui reflète l'esprit du film "qui s'y frotte trop à l'amour, s'y pique fatalement" avec ou sans pic à glace. Le point de départ du film se traduit par ce kidnapping sans scrupules de jeunes filles dont Ainu qui ont le choix entre la mort ou devenir courtisanes, synonyme de souffrance. Le ton est donné. La force de l’œuvre résulte de son scénario qui opère un schéma inversé, un renversement d'identité des héroïnes Lady Chun et Ainu. La première, cruelle et sadique de nature, se montre plus humaine grâce à l'amour aveugle qu'elle porte pour la deuxième. Mais, Ainu se sert de l'amour sincère de Chun Yi pour parvenir à ses fins de vengeance et devient à son tour un monstre. Le cinéaste Chu Yuan écarte tout manichéisme. Aucun des deux protagonistes ne cherchent à attirer la sympathie laissant une totale liberté aux spectateurs d'en juger par eux-mêmes. Pourtant, on s'intéresse et s'attache à l'héroïne Ainu et on légitimise presque son statut d'ange de la vengeance à titre de légitime défense par rapport aux tortures psychologiques et physiques qu'elle endure les premières années au bordel. Dès le départ du film, tous les personnages sont pris au piège de la souffrance et réduits au silence pesant. Ils accumulent la haine, la violence intérieure, un cercle vicieux dont on se demande comment ils vont s'en sortir. Lorsque certains passages du film virent au gore, notamment les scènes de massacre des contrebandiers et des jeunes prostituées et autres règlements de compte entre Ainu, Lady Chun et Bao Wu où les bras sont amputés à coups de sabre, on pénètre dans les tréfonds de ces anti-héros et on se sent comme eux soulagés grâce à cette délivrance sanglante. Vive les bras coupés! Chu Yuan truffe le film de couleurs symboliques, notamment celles des costumes portés par Lily Ho. Ici, le jaune représente la lumière, la nouveauté, la virginité : Ainu, habillée en jaune lors de sa première "exposition" en public devant ces clients-notables pour la vente aux "enchères"; le vert la peur : Ainu en vert l'instant où elle se fait violer par la première fois; le blanc le deuil : le jour où Ainu devient courtisane, elle commence à porter du blanc (le deuil), elle respire la mort alors que Lady Chun s'habille en bleu (le rêve et l'amour); le rouge (la noce) : Ainu en rouge offre 3 prostituées au vieux notable afin de fêter "la noce sanglante" avec une mort entraînée par une overdose sexuelle; le rose (le péché de la chair) : Ainu, en rose (à épines mortelles), face au convoyeur péri pour ledit péché; le noir la nuit-la noirceur des meurtres : Ainu, en veuve noire face à l'enquêteur Ji... Lily Ho Li Li est parfaite dans son rôle de vengeresse aux multiples facettes. D'un plan à un autre, son visage change tour à tour de celui de l'ange (innocent) déchu à celui du démon avec son regard assassin qui glace l'écran. Lily Ho Li Li est magnifiquement dirigée dans cette oeuvre audacieuse et esthétique (voir la symbolique des couleurs pré-citée) qui met l'accent sur l'homosexualité, le centre même de l'histoire. Ce qui fit scandale à l'époque mais paradoxalement "Ainu" fut l'un des plus grands succès du cinéma H-K en 1972 et l'un des films phares de Chu Yuan. En 1984, le cinéaste réalise Lust from love for a chinese courtesan remake de Intimate confessions of a chinese courtesan avec Candice Yu (ex-femme de Chow Yun-fat) incarnant la cruelle maquerelle Lady Chun, rôle plus étoffé cette fois que celui de Ainu interprété par Nancy Hu Guan Zhen. Alex Man Chi Leung succède à Yue Hua dans le rôle du flic et Chan Kuo-Chu reprend celui de Bao Wu. Cette nouvelle version s'avère moins cruelle mais plus érotique (à la limite du porno) avec un dénouement final différent de l'original. Entre les deux versions de "Ainu" et mes deux idoles Lily Ho et Candice Yu, mon coeur balance. Ainsi, je vous invite à visiter les pages de leur bio-filmographie que j'ai moi-même complétées en matière d'infos et de photos inédites. Chris Violet 8/29/2003 SOURCE : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Dernière édition par Nu-ance le Dim 5 Déc 2010 - 11:58, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Ma signature est un "perronisme" ! Dim 5 Déc 2010 - 11:55 | |
| @ Osoleil :
- 0soleil a écrit:
- AH bon?? Guy Lafleur est naturiste??!
Franchement je l'imagine mal.... À vrai dire, cette célèbre phrase est un perronisme comme seul Jean Perron savait en dire !_________________ "La nudité, c'est la liberté !", disait Guy Lafleur :lol: |
| | | FRANCISCUS Vieux radoteur
Lieu : Portneuf
Inscription : 08/09/2009
| Sujet: Re: Sadisme/Erotisme au cinéma Dim 5 Déc 2010 - 12:43 | |
| Merci de l'information du film,ca m'a cultivé un peu mais j'ai beau etre un grand fan de giallo et de vieille sexploitation (avant "73) mais je ne suis pas preneur. J'évite soigneusement d'acheter chinois depuis longtemps alors tres peu pour moi leur cinématographie barbare qui ne respecte pas plus la vie des animaux domestiques que leur alimentation nationale au quotidien. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sadisme/Erotisme au cinéma Dim 5 Déc 2010 - 12:54 | |
| - 0soleil a écrit:
- Merci de l'information du film,ca m'a cultivé un peu mais j'ai beau etre un grand fan de giallo et de vieille sexploitation (avant "73) mais je ne suis pas preneur.
J'évite soigneusement d'acheter chinois depuis longtemps alors tres peu pour moi leur cinématographie barbare qui ne respecte pas plus la vie des animaux domestiques que leur alimentation nationale au quotidien. @ Osoleil : Voici quelques commentaires : 1. Comment ça du "cinéma barbare" ? Toi qui est un amateur de films de série B, croyais-tu trouver dans cette catégorie de grands chef-d'oeuvres outre que les navets habituels qui composent cette catégorie ? 2. "Qui ne respecte plus la vie des animaux domestiques que leur alimentation nationale au quotidien" = Que veux-tu dire ? 3. Osoleil, dans quelle catégorie mettrais-tu l'oeuvre de Quentin Tarentino ? Dans la même catégorie que les films de série B ou dans la catégorie des "Grands Films de Répertoire" ? |
| | | FRANCISCUS Vieux radoteur
Lieu : Portneuf
Inscription : 08/09/2009
| Sujet: Re: Sadisme/Erotisme au cinéma Dim 5 Déc 2010 - 13:37 | |
| Je sais pas, je ne suis jamais parvenu a dépasser plus de 30 minutes d'un film de Tarentino.
C'est pas une question de chef-D'oeuvres ou pas, j'apprécie avec un égal bonheur un bon navet qu'un grand film. C'est une question de barbarie.
Barbare et sadique parce qu'ils torturent et exécutent des chats et chiens pour de vrai dans certains de leurs films d'exploitation. A la meme enseigne que le peuple chinois mangeant ces memes animaux dans leurs menus.
As tu vu cette horreur sans nom qu'est le film chinois;Men behind de sun,de 1989? Pauvre petit chat, c'est d'un sadisme sans nom. Ou trouver sinon en Chine un metteur en scene assez taré peut faire subir un tel sort a des chats sans défense.?! Une chance que je n'étais pas sur le plateau de tournage...Hou la la!!
Je suis capable d'en prendre en masse en fait d'atrocités au cinéma,je sais apprécier...TANT QUE C'EST DU TRUCAGE! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Le sadisme au cinéma Dim 5 Déc 2010 - 13:49 | |
| - 0soleil a écrit:
- Je sais pas, je ne suis jamais parvenu a dépasser plus de 30 minutes d'un film de Tarentino.
Même Pulp Fiction ??? :no - 0soleil a écrit:
- Barbare et sadique parce qu'ils torturent et exécutent des chats et chiens pour de vrai dans certains de leurs films d'exploitation.
A la meme enseigne que le peuple chinois mangeant ces memes animaux dans leurs menus.
As tu vu cette horreur sans nom qu'est le film chinois;Men behind de sun,de 1989? Pauvre petit chat, c'est d'un sadisme sans nom. Ou trouver sinon en Chine un metteur en scene assez taré peut faire subir un tel sort a des chats sans défense.? Je ne savais pas ça !!! Si c'est vrai ce que tu dis, je partage ALORS ton avis : c'est de la cruauté.
Non, je n'ai pas vu ce film et je ne compte pas le voir !!! |
| | | Balian Carrément intarissable
Lieu : Longueuil
Inscription : 10/08/2008
| Sujet: Re: Sadisme/Erotisme au cinéma Dim 5 Déc 2010 - 14:33 | |
| Ce fil devrait peut-être s'appeler "la cruauté envers les animaux au cinéma", ce serait plus précis. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sadisme/Erotisme au cinéma Dim 5 Déc 2010 - 15:31 | |
| - Balian a écrit:
- Ce fil devrait peut-être s'appeler "la cruauté envers les animaux au cinéma", ce serait plus précis.
En fait, Balian, je ne faisais que répondre à Osoleil qui me demandait d'où venait mon avatar.
De fil en aiguiille, la conversation a dévié sur la cruauté envers les animaux au cinéma !
On pourrait partir un autre fil sur "le nu au cinéma", non ?
Nu-ance |
| | | FRANCISCUS Vieux radoteur
Lieu : Portneuf
Inscription : 08/09/2009
| Sujet: Re: Sadisme/Erotisme au cinéma Dim 5 Déc 2010 - 22:31 | |
| Non car le sujet risque de déborder largement du cadre précis de la cruauté envers les animaux, si il s'y cantonne, je corrigerai.
Donc pour répondre a ta question Nu-ance, Non meme Pulp Fiction n'a pas réussi a me captiver assez pour le regarder jusqu'au bout. Tarantino est un éleve doué certes, mais il demeure trop a mon gout personnel,sous influence des maitres de la série B italienne. Alors comme dans toutes choses reproduites, je préfere dans ces cas la, regarder les originaux, avec de plus beaux acteurs(trices), une photographie plus soignée et une pudibonderie laissée au vestiaire.
Je tiens a préciser que je n'ai pas vu non plus, Men behind the sun et que jamais je ne le regarderai non plus! Je connais simplement le film de réputation dans le détail. |
| | | Pierrick Pie bavarde
Lieu : Victo-Baie-Comeau
Inscription : 16/11/2009
| Sujet: Re: Sadisme/Erotisme au cinéma Lun 6 Déc 2010 - 0:19 | |
| Je peux poser une question ? Peut-on associer les films de sexploitation à l'esprit du naturisme ? Je connais mal le genre. Cependant, il me semble qu'on ne peut pas vraiment associer Deux femmes en or à du cinéma « naturiste », pour ce que j'en sais. Et encore moins un film comme Ai Nu, esclave de l'amour ...
Et pour ce qui est de la cruauté envers les animaux, je préfère ne pas en parler, ça me rend agressif. Heureusement, personne ne semble banaliser la question ici. |
| | | FRANCISCUS Vieux radoteur
Lieu : Portneuf
Inscription : 08/09/2009
| Sujet: Re: Sadisme/Erotisme au cinéma Lun 6 Déc 2010 - 1:35 | |
| Ah mon dieu, n'aie craintes concernant la cruauté envers les animaux, j'ai été bénévole pour la SPA a Montréal dans les années 80, devenu végétarien a la meme époque,des prises de becs avec des chasseurs sur le terrain,pris des positions dans des débats publics etc... etc...
Je suis a la fois, la Bardot et le Sting du québec! MDR :lol: Je n'ai jamais parlé de ca ici,la cause animale, et n'en parlerai probablement jamais, car si je commence, je risque le bannissement du site tant je ne sais pas rester calme et pondéré dans ce genre de débat.Un peu comme toi Pierrick.
Donc pour répondre a ta question, non, 2 femmes en or n'a pas grand chose de naturiste mais il n'est pas question de ce film ici de toutes facons. Si on parle des films de sexploitation de la grande époque, alors la oui, c'est en lien direct avec le naturisme. Beaucoup d'entre eux le pronait d'une part et comme ces films étaient extremement populaires on ne peut nier qu'ils ont eu une influence majeure sur les moeurs niaises de l'époque.
Regarde seulement l'ouverture du film: L'initiation de Denis Héroux quand Chantal Renaud se réveille au matin et part toute nue plonger dans le lac pour faire quelques brasses si ca c'est pas une superbe promo pour le naturisme, c'est quoi?? |
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